Santé et qualité d'air intérieur

La pollution de l'air intérieur

Mais d’où viennent les polluants de l’air intérieur ?

Selon l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI), nous passons 90% de notre temps dans des lieux clos. Et quand on sait que l’air intérieur est jusqu’à 8 fois  plus pollué que l’air extérieur, il est légitime de s’interroger sur la qualité de l’air que nous respirons.

Toujours selon l’OQAI, l’air de plus de 50% des logements est contaminé par des polluants et certains publics y sont plus sensibles que d’autres. En effet, selon Medieco, les enfants inhalent deux fois plus de polluants que les adultes.

AF Ventilation : D'ou viennent les polluants de l'air intérieur
vague af ventilation bleue

L’impact de la pollution de l’air sur la santé et son coût économique

Un enjeu de santé publique

La qualité de l’air intérieur représente un véritable enjeu de santé publique, les polluants de l’air s’invitant plus ou moins profondément dans nos organismes.

Dans les environnements où l’humidité est trop importante, se développent des moisissures visibles et invisibles qui vont favoriser la propagation de l’asthme notamment mais aussi d’autres pathologies respiratoires chez les jeunes publics et accélérer la dégradation du bâti. 

Dans ces conditions, les acariens vont aussi prospérer accroissant le risque allergique.


Plus généralement, un air intérieur pollué occasionne dans la durée différents types de pathologies qui peuvent être sévères telles des maladies cardiovasculaires et respiratoires voire des cancers.

L'air intérieur des bâtiments éducatifs

Par ailleurs, au-delà de son impact sur leur santé et donc sur leur absentéisme, une mauvaise qualité de l’air intérieur dans les bâtiments éducatifs a aussi un effet sur les capacités cognitives des élèves.

Il a ainsi été mis en évidence, au travers de l’étude menée par Satish et al. (2012)*, la relation entre la hausse de la concentration en CO2 et la baisse de leurs capacités cognitives.

af ventilation : qualité de l'air intérieur dans les bâtiments éducatifs

Le 21 janvier 2022, le Haut Conseil pour la Santé Publique (HCSP), dans son avis relatif à la mesure de CO2 dans l’air intérieur des établissements recevant du public (ERP)**, s’appuyant sur ces travaux, a indiqué que, « comparé à la concentration de 600 ppm de CO2, les résultats de plusieurs capacités cognitives sont 11 à 23 % inférieurs pour une concentration de 1000 ppm, et 44 à 94 % pour une concentration de 2 500 ppm. »

*https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3548274/
**https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=1154

La concentration en CO2 est un bon indicateur du confinement de l’environnement intérieur et donc de la qualité de l’air

Un niveau suffisamment bas attestera d’un bon renouvellement d’air et du maintien à des concentrations satisfaisantes de polluants tels les composés organiques volatils (COV) et les particules fines (PM) si le bâtiment ne se trouve pas lui-même dans une localisation fortement polluée (auquel cas une filtration de l’air entrant sera nécessaire).
La norme européenne EN 16798-1 considère un taux de CO2 de 1000 ppm comme un niveau gage d’une qualité de l’air intérieur satisfaisante.
En outre, le Haut Conseil pour la Santé Publique recommande que le renouvellement de l’air des établissements recevant du public permette de maintenir la concentration de CO2 à un niveau de 800 ppm.

800ppm de co2

La concentration en CO2 est un bon indicateur du confinement de l’environnement intérieur et donc de la qualité de l’air.

Un niveau suffisamment bas attestera d’un bon renouvellement d’air et du maintien à des concentrations satisfaisantes de polluants tels les composés organiques volatils (COV) et les particules fines (PM) si le bâtiment ne se trouve pas lui-même dans une localisation fortement polluée auquel cas une filtration de l’air entrant sera nécessaire.

800ppm de co2

La norme européenne EN 16798-1 considère un taux de CO2 de 1000 ppm comme un niveau gage d’une qualité de l’air intérieur satisfaisante.
En outre, le Haut Conseil pour la Santé Publique recommande que le renouvellement de l’air des établissements recevant du public permette de maintenir la concentration de CO2 à un niveau de 800 ppm.

af ventilation impact financier qualité de l'air

Impact financier

Enfin, s’agissant plus spécifiquement du sujet de l’impact, une étude réalisée en 2014 par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES), le Centre Scientifique et technique du Bâtiment (CSTB) et l’OQAI estime que 20 000 décès par an sont imputables à une mauvaise qualité de l’air intérieur dont l’impact financier est considérable.
En effet, la même étude considère le coût pour notre société à environ 19 milliards d’euros chaque année.

vague af ventilation bleue

La ventilation mécanique, un élément indispensable pour assurer une bonne QAI

La VMC contribue grandement à assurer un environnement intérieur sain au bénéfice des occupants des locaux

  • En apportant l’air neuf et en extrayant celui qui est vicié pour le renouveler à l’intérieur des bâtiments. Cette action contribue à ramener les concentrations de polluants (C02, COV, formaldéhyde, humidité, radon…) à des niveaux compatibles avec une qualité d’air intérieur satisfaisante.
  • En filtrant l’air venant de l’extérieur pour majoritairement en éliminer les particules fines (PM1, PM2.5 et PM10), les bactéries et les pollens.

Action de la ventilation : apport d’air neuf et extraction de l’air vicié permettant la dilution des polluants et de la charge bactérienne :

AF Ventilation : Action de la ventilation; apport d’air neuf et extraction de l’air vicié permettant la dilution des polluants et de la charge bactérienne mode sans ventilation
AF Ventilation : Action de la ventilation; apport d’air neuf et extraction de l’air vicié permettant la dilution des polluants et de la charge bactérienne mode avec ventilation

Sachant que près de 40% du parc de logements n’est pas équipé de systèmes de ventilation garantissant des débits adéquats de renouvellement d’air, la marge de progression est significative.
Il y a donc urgence à traiter cette problématique à la hauteur de l’enjeu sanitaire qu’elle induit, permettant ainsi la réalisation d’importantes économies et l’optimisation de la dépense publique.

des logements non équipés
0 %

A cet effet, il parait nécessaire de s’orienter encore davantage vers une approche préventive au travers de mesures législatives et réglementaires adaptées pour favoriser le déploiement de solutions technologiques efficaces de ventilation.
Comme évoqué, la marge d’amélioration est importante au regard des nombreux bâtiments qui ne sont pas encore équipés de tels systèmes
À défaut d’une action résolue en la matière, l’impact sanitaire et économique continuera de croître alors qu’il peut être sensiblement diminué.

Retour en haut